Appel à communications
« Art et économie en France et en Italie au XIVe siècle »
Université de Lausanne, (Suisse) 19-20 octobre 2017
Organisateurs : Nicolas Bock et Michele Tomasi, Université de Lausanne,
Site de Dorigny, Anthropole, Faculté des Lettres, section d’histoire de
l’art, CH-1015 Lausanne
Mail Date: closing Jan 31, 2017
Papers written in one of the main languages for Art History (French, Italian, English…), 1 page max + synthetic CV, Send to: nicolas.bock@unil.ch, michele.tomasi@unil.ch.
Ressources & references: Richard Goldthwaite’s contributions on art & economy, Jardine 1996, Martines 1996, Welch 2005. The movement in the Southern Netherlands of 15th and 16th centuries (Campbell 1976, Montias 1993, Blockmans 1995 and 2002). More about the Middle Age than the question of financing architecture construction sites (Mosher Stuard 2006).
The conference will explore issues between art and economy during the pre-Renaissance period, including a long 14th century. It should questions the space corresponding almost to current France and Italy. Papers written by art historians and historical economists are more than welcome. The papers should concern all the fields of figurative creation: from painting to sculpture, textiles to jewelry, ceramics to stained glass windows and floor tiles.
Examples of papers expected:
–    le rôle de différentes institutions (cours, autorités
municipales, ordres religieux…) sur l’essor, la transformation, le
tarissement de certaines productions ou certains marchés ;
–    les modes de financement des commandes artistiques, qu’il
s’agisse des collectes d’argent parmi des paroissiens, de la vente de
biens (de luxe) pour réunir les sommes nécessaires, d’emprunts, de
mises en gage, etc. ;
–    le coût des matières premières et les modalités
d’approvisionnement, notamment pour des matière rares et/ou exotiques ;
–    la valeur du travail artistique: à la fois sur le coût respectif de la matière première et
du travail, mais aussi sur les éventuelles évolutions de la
rémunération des artistes sur une certaine durée, ou comparaisons de
rétributions d’artistes pratiquant des métiers différents dans le même
espace géographique, ou le même métier mais dans des aires
géographiques différentes ;
–    les prix des œuvres et les éventuelles fluctuations de leur
valeur, y compris à travers l’analyse de contrats, inventaires,
saisies… ;
–    les modes de commercialisations et le rôle éventuel des
intermédiaires, au premier chef les marchands, mais aussi les
entrepreneurs dont le rôle dans le domaine des textiles est désormais
reconnu ;
–    les stratégies de positionnement sur le marché artistique – on
pense alors à la manière de se démarquer ou de se spécialiser, mais
aussi aux imitations ou aux contrefaçons, aux variantes de luxe, à la
réponse que l’on donnerait à des formes de concurrence… ;
–    les conditionnements culturels (religieux, politiques,
juridiques) qui agissent sur le marché artistique : on peut penser par
exemple à l’impact éventuel des lois somptuaires ou à comment des
notions telles que celles de magnificence, orgueil ou avidité peuvent
affecter le comportement des commanditaires ou des acheteurs d’œuvres
d’art.

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